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Questions et réponses sur le coronavirus avec le Dr Rick Sharpee

 

 

Le Dr Rick Sharpee est directeur des sciences et de la nutrition chez NOW Health Group. Il est responsable du développement de nouveaux produits, des essais cliniques portant sur la sécurité et l’efficacité, des enregistrements internationaux et du soutien technique pour tous nos suppléments alimentaires.

Il a obtenu un baccalauréat en bactériologie de l’Université du Wisconsin et une maîtrise en microbiologie et immunologie de l’Université de Miami. Il est également titulaire d’un doctorat en microbiologie (virologie) de l’Université du Nebraska. Il a plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de la recherche sur les maladies infectieuses, le développement de produits novateurs dans l’industrie, la fabrication conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) et le soutien technique du marché dans les industries des suppléments alimentaires, de la santé animale et pharmaceutique. Le Dr Sharpee figure au classement « Top 100 innovator » (classement des 100 meilleurs innovateurs) pour avoir développé le premier vaccin au monde contre la leucémie féline. Il a participé à la découverte du rotavirus et a découvert le coronavirus chez les bovins.

Pour de plus amples renseignements de la part du Dr Sharpee, veuillez visionner ce webinaire :

 

 

Q : Quelle est votre expérience professionnelle en matière de coronavirus?

R : J’ai travaillé sur la découverte et la caractérisation du coronavirus bovin (bœuf) dans le cadre des exigences de la mise en place d’un processus de recherche initiale pour mon doctorat en microbiologie à l’Université du Nebraska. À peu près à la même époque, j’ai publié un article dans « Lancet » (une revue médicale de premier plan) prédisant les cas de coronavirus chez l’homme et le cheval et proposant que les coronavirus soient classés en 2 sous-groupes en fonction de la sensibilité à l’acide pour la forme respiratoire et de la résistance à l’acide pour la forme entérique.

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Q : Le coronavirus est-il plus dangereux que la grippe ordinaire?

R : Le coronavirus chez l’homme est une maladie grave des voies respiratoires supérieures similaire à la grippe (Influenza), mais il s’est avéré plus invasif et mortel chez l’homme en raison de sa capacité à se multiplier et à se propager rapidement dans le tissu pulmonaire en détruisant les cellules qui tapissent les poumons, détruisant ainsi la capacité du poumon à absorber l’oxygène. Le patient manque d’oxygène et décède principalement d’asphyxie. Il est également important de noter que ce coronavirus (COVID-19) n’est pas le même virus que celui qui est responsable du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) qui est apparu pour la première fois au début des années 2000.

L’épidémie aurait commencé sur un marché de fruits de mer et de volaille à Wuhan, une ville de 11 millions d’habitants située dans le centre de la Chine. Les scientifiques pensent que le virus se transmet facilement d’une personne à l’autre. Comme nous l’avons vu, l’épidémie initiale de coronavirus est devenue une pandémie qui s’est diffusée partout dans le monde.

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Q : Quelles personnes sont plus susceptibles de contracter ce virus?

R : Au départ, il semblait que les personnes âgées étaient les plus sensibles au virus, mais de nouvelles informations démontrent que le virus est capable d’infecter des personnes de tous âges. Ainsi, toute personne exposée à quelqu’un qui présente des symptômes de la maladie semblables aux symptômes du rhume, de la grippe et de la pneumonie risque d’être infectée. Cependant, toute personne dont le système immunitaire est affaibli, les personnes très jeunes et les personnes très âgées sont particulièrement à risque.

Les symptômes sont semblables à ceux du rhume et de la grippe, ce qui rend le diagnostic clinique difficile. Ceux-ci incluent : fièvre, toux, nez qui coule, congestion des sinus et écoulement nasal, mal de gorge.

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Q : Comment une personne peut-elle réduire son risque d’exposition au virus?

R : Actuellement, le meilleur moyen de prévenir l’infection est d’éviter d’être exposé à ce virus. De plus, les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis recommandent toujours des actions préventives quotidiennes pour aider à prévenir la propagation des virus respiratoires, notamment :

  • Évitez tout contact étroit avec des personnes malades.
  • Évitez de vous toucher les yeux, le nez et la bouche avec des mains non lavées.
  • Restez à la maison lorsque vous êtes malade.
  • Couvrez votre bouche avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuements, puis jetez le mouchoir à la poubelle.
  • Nettoyez et désinfectez les objets et les surfaces fréquemment touchés à l’aide d’un vaporisateur ou d’une lingette de nettoyage domestique ordinaire.
  • Suivez les recommandations du CDC quant à l’utilisation d’un masque facial.
    • Le CDC recommande désormais aux personnes en bonne santé de porter un masque facial pour se protéger et protéger les autres contre la propagation des virus respiratoires.
    • Les masques faciaux doivent être utilisés par les personnes qui présentent des symptômes afin de protéger les autres du risque d’infection. L’utilisation de masques faciaux est également essentielle pour les travailleurs et professionnels de la santé qui s’occupent de personnes dans un environnement confiné (à domicile ou dans un établissement de santé).
  • Lavez-vous souvent les mains à l’eau et au savon pendant au moins 20 secondes, surtout après être allé aux toilettes, avant de manger, après vous être mouché et après avoir toussé ou éternué.
    • Si l’eau et le savon ne sont pas facilement disponibles, utilisez un désinfectant pour les mains à base d’alcool contenant au moins 60 % d’alcool. Lavez-vous toujours les mains à l’eau et au savon si vos mains sont visiblement sales.
  • Pratiquez la distanciation sociale (maintenez une distance de 2 m entre les personnes).

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Q : Comment la maladie est-elle diagnostiquée?

A : Le CDC a mis à jour ses exigences en matière de tests pour inclure : a.) un test antigénique sur écouvillon nasal pour détecter la présence du virus, b.) un test de confirmation par réaction en chaîne de la polymérase (PCR).

  1. Les tests antigéniques sur écouvillon nasal sont utilisés pour détecter les personnes déjà infectées. Ce test détecte certaines protéines inhérentes au virus. Grâce à un prélèvement nasal ou de gorge permettant d’obtenir un échantillon de liquide, les tests antigéniques peuvent produire des résultats en quelques minutes.
    • Les tests antigéniques rapides fonctionnent mieux lorsque la personne est testée dès les premiers stades de l’infection, lorsque la charge virale est généralement la plus élevée.
    • Le test antigénique ELISA (Enzyme-linked immunosorbent Assay) détecte la présence du virus dans les sécrétions nasales.
    • Le test antigénique PCR s’appuie sur une structure moléculaire très particulière et plus sensible aux faibles niveaux de virus que l’ELISA et est utilisé comme test de confirmation.
  2. Le test de détection d’anticorps dans le sang sert à déterminer si une personne a déjà été exposée à une infection en détectant des anticorps dans son sang ou son sérum sanguin.
    • Un test ELISA est un test de détection des anticorps.
      L’ELISA est un test de confirmation très précis utilisé pour mesurer les anticorps neutralisants du virus. Cette méthode est considérée comme étant la plus efficace pour détecter des anticorps précis dans des échantillons de sérum. Le test de détection des anticorps permet de vérifier la présence d’un type d’anticorps appelé immunoglobuline G (IgG). Votre corps produit généralement des anticorps IgG dans le cadre de la réponse immunitaire au virus. Votre corps peut mettre au moins deux semaines après l’exposition pour développer des anticorps.

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Q : Existe-t-il un traitement pour prévenir ou éliminer le coronavirus?

R : À l’heure actuelle, aucun traitement antiviral spécifique n’est recommandé pour cette infection virale. Les personnes infectées devraient recevoir des soins de soutien pour aider à soulager les symptômes. Pour les cas graves, le traitement doit inclure des soins destinés à soutenir les fonctions des organes vitaux.

Les personnes qui pensent avoir été exposées doivent contacter immédiatement leur fournisseur de soins de santé.

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Q : Vous avez mentionné qu’il n’existe actuellement aucun vaccin et aucun traitement contre le coronavirus. Pouvez-vous nous expliquer quelles sont les répercussions pour l’industrie des suppléments alimentaires et ce que nous pouvons faire, le cas échéant, pour protéger notre santé?

R : Les suppléments ne sont pas des médicaments, les fabricants de suppléments ne doivent donc pas prétendre que leur produit peut guérir ou prévenir les maladies, y compris le coronavirus. Les suppléments sont destinés à compléter une alimentation et un mode de vie sains, peuvent favoriser la santé et le bien-être en général et aider à combler les carences nutritionnelles.

Cela dit, la pandémie a rappelé qu’il fallait se concentrer davantage sur la santé et le bien-être du corps en utilisant des suppléments alimentaires de soutien immunitaire comme la vitamine D, la vitamine C, le sureau, le resvératrol, l’astragale, les probiotiques, le zinc, le cuivre, et vitamine A.

Dans une récente entrevue sur Instagram Live avec Jennifer Garner, le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a souligné les avantages d’une supplémentation en vitamines C et D. « Si vous avez une carence en vitamine D, cela se répercute sur votre sensibilité aux infections. Cela ne me dérangerait pas de recommander, et je le fais moi-même, de prendre des suppléments de vitamine D », a-t-il déclaré. « Beaucoup de personnes prennent également de la vitamine C parce qu’il s’agit d’un antioxydant efficace, donc si les gens veulent prendre environ un gramme de vitamine C, c’est parfait. »

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